Les émotions

Ce sont des mouvements entre le corps et l’esprit. Comme la respiration est le pont entre le corps et l’esprit et que les émotions amènent en général des crispations dans le corps, si je m’entraîne à maîtriser ma respiration et à me détendre, j’ai déjà les meilleurs outils pour gérer les émotions.

Les émotions sont toujours des réactions du corps et de l’esprit à une situation ou à des pensées. Elles avaient au départ, dans la préhistoire, des fonctions utiles à la fuite ou au combat. Par exemple, en accélérant le rythme cardiaque, elles amenaient plus de sang dans les muscles.

Cinq émotions sont dites primaires, parce que c’étaient celles de nos lointains ancêtres, et ce sont celles du tout petit enfant :

Peur, colère, tristesse, surprise, dégoût

En grandissant, nos émotions deviennent plus subtiles, nuancées.

Certaines nous font du bien, il faut les cultiver, les arroser comme de bonnes graines car elles renforcent notre santé : joie, gratitude, sérénité, amour, fierté, espoir, bonne surprise, compassion…

Elles produisent des sensations d’ouverture, de confort, de solidité, de clarté, de confiance, de détente…

D’autre usent notre organisme : Peur, angoisse, inquiétude, mauvaise surprise, tristesse, chagrin, culpabilité, honte, déception, jalousie, rancœur, frustration, dégoût, haine…

Les émotions « négatives » crispent certaines zones, rétractent, surchauffent ou glacent, brouillent l’esprit, le rendent confus…

En fait, les émotions « usantes » sont des répétitions d’émotions passées mal digérées, elles peuvent donc nous apprendre beaucoup sur nous-même. La première chose à faire c’est de prendre conscience de notre réaction, l’accueillir et prendre conscience de ce qu’elle produit dans notre corps et dans notre esprit, sans jugement.

Le secret pour que les émotions usantes ne nous envahissent plus, c’est de rechercher la compagnie des émotions qui nous font du bien pour qu’elles occupent beaucoup d’espace afin que les autre n’aient plus assez de place pour se développer.

Paix en moi, paix autour de moi

J’entends dire et je lis que nous vivons une époque très individualiste, dépourvue de solidarité et d’humanité. Je ressens au contraire un mouvement profond dans le monde occidental (je ne connais pas bien les autres mondes alors je n’en parlerai pas), une poussée, un élan vers une envie de paix, d’harmonie et d’amour entre les êtres. C’est encore balbutiant, maladroit, ignorant. Mais je crois vraiment que nous commençons à comprendre que nous sommes tous reliés les uns aux autres comme des vases communicants. Bien sûr, l’argent dirige encore la planète. L’avidité que nous mettons à remplir le vide qui nous angoisse par des biens de consommation, par tout ce qui peut nous distraire de la vraie vie, empêche la paix, la simple paix, de combler ce vide.

Mais nous aspirons tous à la paix.

J’ai pu observer, quand je travaillais en psychiatrie, combien un soignant paisible et serein générait de calme et de tranquillité chez les personnes agitées à l’esprit chaotique. Alors j’essaie chaque jour de faire grandir la paix en moi, pour qu’elle grandisse autour de moi. Vous connaissez le proverbe : les petits ruisseaux font les grandes rivières…

La sophrologie, gymnastique de la conscience

Depuis quelque mois, la plupart des personnes qui viennent vers moi pour trouver des solutions à leur souffrance avec l’aide de la sophrologie sont désappointées quand je leur dis qu’une seule séance ne suffira pas à leur apporter de vrais bénéfices.

Peut-être qu’avec l’anxiété induite par la situation pleine d’incertitudes que nous vivons actuellement, nous avons besoin d’un peu de magie, de poudre de perlimpinpin, pour apaiser nos peurs. Besoin qu’une petite fée adoucisse notre mal être d’un simple coup de baguette, sans que nous nous impliquions dans l’histoire de notre vie.

C’est exactement comme si nous décidions un beau jour de courir dix kilomètres alors qu’habituellement nous nous contentons de marcher jusqu’à la voiture. Nous serions vite hors d’haleine et déçus par notre incapacité à aller au bout de notre rêve.

Ou encore si dès notre première leçon de piano nous pensions jouer sans effort et parfaitement un concerto de Mozart.

Ce ne serait pas réaliste, n’est-ce pas ?

Et bien voilà, la sophrologie c’est une gymnastique de la conscience. Notre conscience, c’est notre façon de percevoir la vie, le monde environnant, et aussi la façon dont nous nous percevons nous-même. Cette perception, nous pouvons la modifier, l’affiner, l’améliorer en l’exerçant comme on travaillerait nos muscles. Et généralement, dès la troisième séance, il y a la récompense : on continue à se sentir mieux de plus en plus longtemps, plus seulement juste le temps de la séance.

La sophrologie est une méthode structurée qui nous conduit à devenir acteur et responsable de notre vie. Elle élargit notre conscience et nous donne accès à la beauté, celle du monde qui nous entoure mais aussi et d’abord celle qui est en nous, souvent enfouie sous un monceau de souffrance. Elle nous amène progressivement à nous sentir à la fois détendu et ancré, un être respirant et vivant.

Mais comme toute gymnastique, elle demande que l’on soit prêt à s’entraîner… un peu… si l’on veut se sentir mieux.

Danielle Loupit Sophrologue à La Seyne sur Mer

3 avril 2021

Rendez-vous avec soi-même

En ces premiers jours de la nouvelle année, je savoure comme des friandises toutes ces belles énergies positives qui traversent la planète, tous ces souhaits de bonheur échangés, la plupart du temps avec sincérité d’ailleurs car nous avons vraiment envie que la vie soit plus douce, plus belle, plus facile pour la terre entière. Nous sommes conscients qu’il va falloir modifier certaines de nos habitudes, remettre les compteurs à zéro pour repartir du bon pied. C’est ce que l’on nomme les « bonnes résolutions ». Et puis la vie reprend son cours, les jours passent, les promesses que nous nous sommes faites sont de plus en plus difficiles à tenir et… Vivement l’été, le soleil, les vacances !

Peut-être que prendre de bonnes résolutions ne sert pas à grand-chose si l’on reste à la surface de soi-même, si l’on ignore pourquoi en réalité il nous importe de mieux dormir ou boire moins d’alcool, arrêter de fumer, de ruminer, de fulminer… et pourquoi nous n’arrivons pas à changer.

Pour cette nouvelle année j’ai envie de vous souhaiter davantage d’intériorité, de prendre la nouvelle habitude de vous arrêter un peu chaque jour, quelques minutes seulement au début, afin de vous accueillir vous-même. Accueillir d’abord ce que vous ressentez dans votre corps, surtout s’il y a des zones crispées, douloureuses. Accueillir votre chagrin, votre colère, votre peur, et les pensées qui les alimentent, les relier à des événements. C’est en se connectant à sa souffrance que l’on parvient à ressentir la plénitude et la paix. « Sans la boue, pas de lotus » (Thich Nath Han).

Si vous trouvez un groupe de méditation de pleine conscience ou de sophrologie, ce sera encore plus facile, vous ne vous sentirez plus seul(e), vous apprendrez à respirer doucement pour apaiser votre souffrance, à prendre soin de votre corps et de votre esprit. Et votre détermination à changer ce qui vous semble nocif sera alors plus solide, parce qu’elle s’appuiera sur une meilleure connaissance de vous-même et de vos motivations. Vous découvrirez que vous méritez de prendre soin de vous, tout simplement.

Danielle LOUPIT. Sophrologue

4 janvier 2020

Sophrologie et confinement

Ce matin, premier jour du deuxième confinement, fenêtre ouverte j’écoutais chanter quelques oiseaux et, je dirais à égale intensité, j’entendais vrombir les moteurs des « bienheureux » travailleurs (une pensée pour les entreprises contraintes au sommeil jusqu’à nouvel ordre). J’essayais de focaliser toute mon attention sur les pépiements et gazouillis joyeux mais impossible de faire abstraction du bourdonnement envahissant en arrière plan, ça me crispait un peu.

Alors j’ai décidé d’accueillir tous les sons, sans discrimination. Pleine conscience de l’environnement sonore sans analyse, sans jugement, et je me suis sentie rapidement détendue et sereine. Parce que plus je me contracte en réaction à ce qui me dérange, ce que je refuse, plus je laisse la peur, la colère, la tristesse s’insinuer en moi tout en verrouillant mon armure, et moins je peux prendre de distance par rapport aux événements et m’adapter à la situation. C’est une loi universelle à laquelle nul ne peut échapper.

En me recentrant, en détendant mon corps et mes pensées, j’accède à une vision de la vie plus lucide, plus large, plus sage… plus détendue. Je permets aussi à mon système immunitaire de se développer car il est connu aujourd’hui que le stress est son pire ennemi.

Alors évidemment, comme je suis sophrologue, je vais vous proposer de faire de la sophrologie ! Mais c’est parce que ça marche ! Si ça fonctionne sur moi, il y a des chances que vous en retiriez vous aussi un grand bénéfice. Au lieu de vous laisser contaminer par des révélations plus toxiques les unes que les autres pour votre système immunitaire, décidez de prendre soin de vous.

Pendant la pandémie, je propose des séances de groupes par Zoom exclusivement (pas le choix!). Elles se passent très bien, avec des bénéfices très positifs pour les personnes qui « osent » tester les séances en visio. Les séances individuelles continuent de se faire en présentiel, à quatre mètres de distance, ou en visio, à votre choix

Voici un lien vers la page « groupes »de mon site

https://varsophrologie.com/ancrage/

A bientôt peut-être…

Apprendre à s’écouter

Vous est il arrivé de vous sentir plus léger(e), simplement parce qu’une personne a pris le temps de vraiment vous écouter sans vous juger, et a légitimé votre ressenti, (colère, inquiétude, chagrin…) en vous disant que dans cette situation c’est normal de ressentir cela?

Vous avez pu alors prendre du recul par rapport à cette situation, et découvrir ainsi que vous avez des ressources en vous qui vous permettent de trouver vos propres solutions pour vous sentir mieux.

Que vous vous soyez ou pas senti vraiment écouté(e), par un thérapeute, un groupe de parole, un ami suffisamment neutre et bienveillant, n’oubliez pas que vous pouvez apprendre à vous écouter vous-même en prenant le temps d’accueillir vos émotions et de les légitimer, puis en prenant de la distance pour découvrir vos ressources.

Vous pouvez apprendre à devenir votre meilleur ami (e), et la sophrologie est justement là pour vous aider à y parvenir.

Danielle LOUPIT juillet 2019